5 mai 1968 ( bis )

(Pour ceux qui voudrait nous faire partager leurs souvenirs).

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CARLAW PARK
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5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par CARLAW PARK » 07 mai 2008, 18:53

Guy Pages a régalé les limouxins , avec son livre d'Or , paru en 1993 !!!!
dans son magnifique ouvrage , il rendait hommage à Louis Laffont , journaliste de l'Indépendant....le 5 Mai 2008 est passé , peu ou prou d'hommages , à ceux , les seuls, a avoir joué une finale de championnat de France Nationale Division 1 , pour Limoux XIII et la gagner , de surcroit....40ans ..40ans ...il me plait de reprendre, et le livre de Guy et l'article de Louis, deux excellents maîtres en qualité de journalistes sportifs....
" Louis LAFFONT débuta comme journaliste à Limoux au moment où le SCL accédait à la Nationale. Responsable de l'agence de l'Indépendant durant deux décennies il fut de ceux qui suivirent avec le plus de régularité , le club Rouge et Noir . Il fut, au delà de son professionnalisme, un véritable serviteur du club ..et du XIII. En reprenant un résumé qu'il écrivit de la finale , 15ans après qu'elle ait été jouée , nous tenons à lui adresser un amical "clin d'oeil".
15 heures - Stadium Municipal de Toulouse - 14332 spectateurs sont passés par les guichets.Les argentiers décompteront, en se frottant les mains, 11 178 100 centimes de l'époque. Ce n'est pas rien .
Tout de noir vêtu,( la synthèse en somme ) André LACAZE lâche les fauves . A droite, le jaune prend le pas sur le noir; Souci! à gauche, le rouge du haut domine le noir du bas. Résolution.
Pas évident. La maîtrise, le métier, l'expérience née d'autres confrontations identiques, donnent l'assurance à l'A.S.C. Jean Barthe, Henri Castel, Raynaud, Blanc, Colombies, Buttignol secouent le cocotier. Ca fuse à gauche et çà se renverse sur la droite.L'essai chauffe. Refoulés sur leur ligne les Limouxins s'arc-boutent, plaquent, colmatent les brèches,cernent les audacieux. Au ras des pâquerettes, c'est la grande fauchaison. Et comme dans les airs, le canonnier Colombies heurte le poteau ou prend les courants d'airs...Et çà dure dix minutes.Une éternité.
Saisi à la gorge, le S.C.L peu à peu desserre l'étreinte et s'oxygène. Guiraud qui n'a jamais autant plaqué en 30 ans de rugby, orchestre la manoeuvre.Vergeynst fait donner les coeurs.Parpaiola s'obstine, Dumas piaffe, Nanache trépigne, Lécina se dérate, Belli fronce les sourcils, Costeseque s'accroche à toutes les basques, Andrieu va au charbon, Bonnery relance la locomotive, Roldos sort de de ses startings blocks, Nauze s'inspire des Kamikazes. L'A.S.C joue la méthode . Le S.C.L libère l'inspiration.
Là, sur la pelouse , cerné par une houle qui frissonne, halète,gronde, rugit, vibre et se meut de droite à gauche et de bas en haut, en clameurs syncopées, parce que la joie est éphémère et l'émotion permanente . Là, donc, se renouvelle adaptée au rugby, la querelle des anciens et des modernes.
Cà se joue au sifflet, au quart de trille, à grands coups de courage collectif, à grands coups de coeurs.
Rien ne passe . Enfin presque rien si ce n'est par le haut . Une fois par Jojo , une fois pas Colombies- 2 à 2 - Repos!
La tension coupe les sifflets. Gorges serrés et coeurs en vadrouilles. C'est la grande trouille.
Reprise! Parpa, le Belge, le Vieux, Nanache, Mimile, Nine, Achille, Dum, reviennent à la charge. Jeanjean, Chacal, Colombe,Totoche et leurs complices jouent" Verdun" et lancent des patrouilles.
4-2, 4-5 . Tout commence et tout finit au même moment. Sans cesse et sans répit. Haut les coeurs! Bas les voix! le chaud et le froid. la glace même, lorsque Belli, sang chaud et manchette réflexe joue les justiciers. Dehors! 12 rouges contre 13 jaunes...C'est un coup faire à dame . et Blanc, venu de loin met un peu plus de noir au coeur des rouges !
le commencement de la fin? Nenni! Buttignol fait Zorro. dehors! Egalité de pions sur l'échiquier de la finale . Drop et re-drop de Guiraud. le stade frémit et s'angoisse.
Un rush de Parpaiola , un relais de Nanache, un déboulé de Roldos et Vergeynst nourri à tous les vices, à deux pas de la terre promise , refait à Jeanjean, le "coup du Belge". Essai.
Lacaze est catégorique . 9 à 9 . Andrieu le coeur au bord des lèvres, par l'enjeu écrasé, foire la transformation.
On repart à zéro et au temps du rugby, l'aiguille a fait le tour du cadran. Prolongation. 30 minutes à courir pour atteindre la vérité. Angoisse!Ecrasé le stade se tait.
En bas, le jaune s'est terni, le rouge a pâli. A fond la caisse! la peur au ventre, on puise dans les réserves en quête du troisième souffle pour oxygéner les muscles tétanisés. Mimile le vigneron retrousse les manches , Parpaiola monte les genoux, Jojo fait craquer les articulations...Mais c'est le Chacal jouant les buffles qui fait son trou, et 12 pour l'A.S.C..
Le jaune se refait un éclat . Sonnez trompettes..voire! Le "Vieux" Jojo rameute ses troupes, va au charbon, s'offre une embellie et trahit pas ses jambes, son coeur, la fatigue, sombre à l'entrée du port. Adios! le sort en est jeté! Autour des barrières, Le Limouxin baisse la tête.Résigné.
Holà!Et si c'était le commencement de la fin? 45 mètres en coin, Lacaze désigne le point de la pénalité. Le stade retient son souffle, Andrieu contrôle le sien..tir..le ballon monte , incurve sa trajectoire, se faufile entre les barres et retombe .... 13à 12!
Explosion! Jojo pleure! Parpaiola s'effondre, Dumas s'écroule, Andrieu loue le ciel.
13 à 12. C'est gagné ! le S.C.LIMOUX est champion de France.


C'était le 5 Mai 1968 . Louis LAFFONT.
Modifié en dernier par CARLAW PARK le 08 mai 2008, 10:12, modifié 3 fois.

CARLAW PARK
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par CARLAW PARK » 07 mai 2008, 18:55

CARLAW PARK a écrit :Guy Pages a régalé les limouxins , avec son livre d'Or , paru en 1993 !!!!
dans son magnifique ouvrage , il rendait hommage à Louis Laffont , journaliste de l'Indépendant....le 5 Mai 2008 est passé , peu ou prou d'hommages , à ceux , les seuls, a avoir joué une finale de championnat de France Nationale Division 1 , pour Limoux XIII et la gagner , de surcroit....40ans ..40ans ...il me plait de reprendre, et le livre de Guy et l'article de Louis, deux excellents maîtres en qualité de journalistes sportifs....
" Louis LAFFONT débuta comme journaliste à Limoux au moment où le SCL accédait à la Nationale. Responsable de l'agence de l'Indépendant durant deux décennies il fut de ceux qui suivirent avec le plus de régularité , le club Rouge et Noir . Il fut, au delà de son professionnalisme, un véritable serviteur du club ..et du XIII. En reprenant un résumé qu'il écrivit de la finale , 15ans après qu'elle ait été jouée , nous tenons à lui adresser un amical "clin d'oeil".
15 heures - Stadium Municipal de Toulouse - 14332 spectateurs sont passés par les guichets.Les argentiers décompteront, en se frottant les mains, 11 178 100 centimes de l'époque. Ce n'est pas rien .
Tout de noir vêtu,( la synthèse en somme ) André LACAZE lâche les fauves . A droite, le jaune prend le pas sur le noir; Souci! à gauche, le rouge du haut domine le noir du bas. Résolution.
Pas évident. La maîtrise, le métier, l'expérience née d'autres confrontations identiques, donnet l'assurance à l'A.S.C. Jean Barthe, Henri Castel, Raybaud, Blans, Colombies, Buttignol secouent le cocotier. Ca fuse à gauche et çà se renverse sur la droite.L'essai chauffe. Refoulés sur leur ligne les Limouxins s'arc-boutent, plaquent, colmateznt les brèches,cernent les audacieux. Au ras des pâquerettes, c'est la grande fauchaison. Et comme dans les airs, le canonnier Colombies heurte le poteau ou prend les courants d'airs...Et çà dure dix minutes.Une éternité.
Saisi à la gorge, le S.C.L peu à peu desserre l'étreinte et s'oxygène. Guiraud qui n'a jamais autant plaqué en 30 ans de rugby, orchestre la manoeuvre.Vergeynst fait donner les coeurs.Parpaiola s'obstine, Dumas piaffe, Nanache trépigne, Lécina se dérate, Belle fronce les sourcils, Costeseque s'accrochebà toutes les basques, Andrieu va au charbon, Bonnery relance la locomotive, Roldos sort de de ses startings blocks, Nauza s'inspire des Kamikazes. L'A.S.C joue la méthode . Le S.C.L libère l'inspiration.
Là, sur la pelouse , cerné par une houle qui frissonne, halète,gronde, rugit, vibre ets e meut de droite à gauche et de bas en haut, en clameurs syncopées, parce que la joie est éphémère et l'émotion permanente . Là, donc, se renouvelle adaptée au rugby, la querelle des anciens et des modernes.
Cà se joue au sifflet, au quart de trille, à grands coups de courage collectif, à grands coups de coeurs.
Rien ne passe . Enfin presque rien si ce n'est par le haut . Une fois par Jojo , une fois pas Colombies- 2 à 2 - Repos!
La tension coupe les sifflets. Gorges serrés et coeurs en vadrouilles. C'est la grande trouille.
Reprise! Parpa, le Belge, le Vieux, Nanache, Mimile, Nine, Achille, Dum, reviennent à la charge. Jeanjean, Chacal, Colombe,Totoche et leurs complices jouent" Verdun" et lencent des patrouilles.
4-2, 4-5 . Tout commence et tout finit au même moment. Sans cesse et sans répit. Haut les coeurs! Bas les voix! le chaud et le froid. la glace même, lorsque Belli, sang chaud et manchette réflexe joue les justiciers. Dehors! 12 rouges contre 13 jaunes...C'est un coup faire à dame . et Blanc, venu de loin met un peu plus de noir au coeur des rouges !
le commencement de la fin? Nenni! Buttignol fait Zorro. dehors! Egalité de pions sur l'échiquier de la finale . Drop et re-drop de Guiraud. le stade frémit et s'angoisse.
Un rush de Parpaiola , un relais de Nanache, un déboulé de Roldos et Vergeynst nourri à tous les vices, à deux pas de la terre promise , refait à Jeanjean, le "coup du Belge". Essai.
Lacaza est catégorique . 9 à 9 . Andrieu le coeur au bord des lèvres, par l'enjeu écrasé, foire la transformation.
On repart à zéro et au temps du rugby, l'aiguille a fait le tour du cadran. Prolongation. 30 minutes à courir pour atteindre la vérité. Angoisse!Ecrasé le stade se tait.
En bas, le jaune s'est terni, le rouge a pâli. A fond la caisse! la peur au ventre, on puise dans les réserves en quête du troisième souffle pour oxygéner les muscles tétanisés. Mimile le vigneron retrousse les manches , Parpaiola monte les genoux, Jojo fait craquer les articulations...Mais c'est le Chacal jouant les buffles qui fait son trou, et 12 pour l'A.S.C..
Le jaune se refait un éclat . Sonnez trompettes..voire! Le "Vieux" Jojo rameute ses troupes, va au charbon, s'offre une embellie et trahit pas ses jambes, son coeur, la fatigue, sombre à l'entrée du port. Adios! le sort en est jeté! Autour des barrières, Le Limouxin baisse la tête.Résigné.
Holà!Et si c'était le commencement de la fin? 45 mètres en coin, Lacaze désigne le point de la pénalité. Le stade retient son souffle, Andrieu contrôle le sien..tir..le ballon monte , incurvesa trajectoire, se faufile entre les barres et retombe .... 13à 12!
Explosion! Jojo pleure! Parpaiola s'effondre, Dumas s'écroule, Andrieu loue le ciel.
13 à 12. C'est gagné ! le S.C.LIMOUX est champion de France.


C'était le 5 Mai 1968 . Louis LAFFONT.

CARLAW PARK
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par CARLAW PARK » 07 mai 2008, 18:56

CARLAW PARK a écrit :Guy Pages a régalé les limouxins , avec son livre d'Or , paru en 1993 !!!!
dans son magnifique ouvrage , il rendait hommage à Louis Laffont , journaliste de l'Indépendant....le 5 Mai 2008 est passé , peu ou prou d'hommages , à ceux , les seuls, a avoir joué une finale de championnat de France Nationale Division 1 , pour Limoux XIII et la gagner , de surcroit....40ans ..40ans ...il me plait de reprendre, et le livre de Guy et l'article de Louis, deux excellents maîtres en qualité de journalistes sportifs....
" Louis LAFFONT débuta comme journaliste à Limoux au moment où le SCL accédait à la Nationale. Responsable de l'agence de l'Indépendant durant deux décennies il fut de ceux qui suivirent avec le plus de régularité , le club Rouge et Noir . Il fut, au delà de son professionnalisme, un véritable serviteur du club ..et du XIII. En reprenant un résumé qu'il écrivit de la finale , 15ans après qu'elle ait été jouée , nous tenons à lui adresser un amical "clin d'oeil".
15 heures - Stadium Municipal de Toulouse - 14332 spectateurs sont passés par les guichets.Les argentiers décompteront, en se frottant les mains, 11 178 100 centimes de l'époque. Ce n'est pas rien .
Tout de noir vêtu,( la synthèse en somme ) André LACAZE lâche les fauves . A droite, le jaune prend le pas sur le noir; Souci! à gauche, le rouge du haut domine le noir du bas. Résolution.
Pas évident. La maîtrise, le métier, l'expérience née d'autres confrontations identiques, donnet l'assurance à l'A.S.C. Jean Barthe, Henri Castel, Raybaud, Blans, Colombies, Buttignol secouent le cocotier. Ca fuse à gauche et çà se renverse sur la droite.L'essai chauffe. Refoulés sur leur ligne les Limouxins s'arc-boutent, plaquent, colmateznt les brèches,cernent les audacieux. Au ras des pâquerettes, c'est la grande fauchaison. Et comme dans les airs, le canonnier Colombies heurte le poteau ou prend les courants d'airs...Et çà dure dix minutes.Une éternité.
Saisi à la gorge, le S.C.L peu à peu desserre l'étreinte et s'oxygène. Guiraud qui n'a jamais autant plaqué en 30 ans de rugby, orchestre la manoeuvre.Vergeynst fait donner les coeurs.Parpaiola s'obstine, Dumas piaffe, Nanache trépigne, Lécina se dérate, Belle fronce les sourcils, Costeseque s'accrochebà toutes les basques, Andrieu va au charbon, Bonnery relance la locomotive, Roldos sort de de ses startings blocks, Nauza s'inspire des Kamikazes. L'A.S.C joue la méthode . Le S.C.L libère l'inspiration.
Là, sur la pelouse , cerné par une houle qui frissonne, halète,gronde, rugit, vibre ets e meut de droite à gauche et de bas en haut, en clameurs syncopées, parce que la joie est éphémère et l'émotion permanente . Là, donc, se renouvelle adaptée au rugby, la querelle des anciens et des modernes.
Cà se joue au sifflet, au quart de trille, à grands coups de courage collectif, à grands coups de coeurs.
Rien ne passe . Enfin presque rien si ce n'est par le haut . Une fois par Jojo , une fois pas Colombies- 2 à 2 - Repos!
La tension coupe les sifflets. Gorges serrés et coeurs en vadrouilles. C'est la grande trouille.
Reprise! Parpa, le Belge, le Vieux, Nanache, Mimile, Nine, Achille, Dum, reviennent à la charge. Jeanjean, Chacal, Colombe,Totoche et leurs complices jouent" Verdun" et lencent des patrouilles.
4-2, 4-5 . Tout commence et tout finit au même moment. Sans cesse et sans répit. Haut les coeurs! Bas les voix! le chaud et le froid. la glace même, lorsque Belli, sang chaud et manchette réflexe joue les justiciers. Dehors! 12 rouges contre 13 jaunes...C'est un coup faire à dame . et Blanc, venu de loin met un peu plus de noir au coeur des rouges !
le commencement de la fin? Nenni! Buttignol fait Zorro. dehors! Egalité de pions sur l'échiquier de la finale . Drop et re-drop de Guiraud. le stade frémit et s'angoisse.
Un rush de Parpaiola , un relais de Nanache, un déboulé de Roldos et Vergeynst nourri à tous les vices, à deux pas de la terre promise , refait à Jeanjean, le "coup du Belge". Essai.
Lacaza est catégorique . 9 à 9 . Andrieu le coeur au bord des lèvres, par l'enjeu écrasé, foire la transformation.
On repart à zéro et au temps du rugby, l'aiguille a fait le tour du cadran. Prolongation. 30 minutes à courir pour atteindre la vérité. Angoisse!Ecrasé le stade se tait.
En bas, le jaune s'est terni, le rouge a pâli. A fond la caisse! la peur au ventre, on puise dans les réserves en quête du troisième souffle pour oxygéner les muscles tétanisés. Mimile le vigneron retrousse les manches , Parpaiola monte les genoux, Jojo fait craquer les articulations...Mais c'est le Chacal jouant les buffles qui fait son trou, et 12 pour l'A.S.C..
Le jaune se refait un éclat . Sonnez trompettes..voire! Le "Vieux" Jojo rameute ses troupes, va au charbon, s'offre une embellie et trahit pas ses jambes, son coeur, la fatigue, sombre à l'entrée du port. Adios! le sort en est jeté! Autour des barrières, Le Limouxin baisse la tête.Résigné.
Holà!Et si c'était le commencement de la fin? 45 mètres en coin, Lacaze désigne le point de la pénalité. Le stade retient son souffle, Andrieu contrôle le sien..tir..le ballon monte , incurvesa trajectoire, se faufile entre les barres et retombe .... 13à 12!
Explosion! Jojo pleure! Parpaiola s'effondre, Dumas s'écroule, Andrieu loue le ciel.
13 à 12. C'est gagné ! le S.C.LIMOUX est champion de France.


C'était le 5 Mai 1968 . Louis LAFFONT.

scarface
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par scarface » 07 mai 2008, 19:22

achète toi un scan par pitié :lol:

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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par CARLAW PARK » 07 mai 2008, 19:25

scarface a écrit :achète toi un scan par pitié :lol:
j'ai un superbe scan hp psc 1315 tout en un il fait aussi la mayonnaise et la vaisselle..
mais je ne peux résister au plaisir de pianoter.....j'ai l'impression de revivre le match, les actions, d'ailleurs je suis crevé, 110 minutes en plus, c'est pas de la tarte... :D :D :D Enfin , on les a eu ces canaris.... :roll: :roll:

scarface
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par scarface » 07 mai 2008, 19:29

CARLAW PARK a écrit :
scarface a écrit :achète toi un scan par pitié :lol:
j'ai un superbe scan hp psc 1315 tout en un il fait aussi la mayonnaise et la vaisselle..
mais je ne peux résister au plaisir de pianoter.....j'ai l'impression de revivre le match, les actions, d'ailleurs je suis crevé, 110 minutes en plus, c'est pas de la tarte... :D :D :D Enfin , on les a eu ces canaris.... :roll: :roll:
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ziguz
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par ziguz » 07 mai 2008, 22:57

Quel match, j'ai l'impression de le revoir.
Et le retour sur Limoux par la 113 avec dans tous les villages traversés depuis Toulouse, des gens qui acclamaient les voitures arborant les couleurs rouge et noir... vraiment un grand moment.

DonBilly
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par DonBilly » 08 mai 2008, 06:50

T'es sûr qu'ils acclamaient réellement? Tu sais le rouge et le noir en mai 68 c'était très à la mode. :mdr13:

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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par ziguz » 08 mai 2008, 09:01

Maintenant que tu le dis...
Il y avait bien quelques types en noir avec des boucliers ronds qui les poursuivaient...

Jordi.
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par Jordi. » 08 mai 2008, 09:35

J'étais au match à Toulouse en compagnie des Limouxins.Au retour nous nous sommes retrouvés à Limoux et avons fêté le titre ensemble dans une ambiance de feu.Le retour sur les P-O fut laborieux,heureusement en ce temps là, les controles n'existaient pas. :oops:

bruno
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Re: 5 mai 1968 ( bis )

Message non lu par bruno » 09 mai 2008, 08:26

EN CE TEMPS LA § MR LE SURVEILLANT DES CLASSE SECONDAIRE , ETAIT UN PEU EFEMINE .

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