napoleon a écrit :torreilles...
Exact ! 00002845
Prénom Patrick, pédigrée çi dessous :
Les années Pia
C'est le tournant de sa carrière. En 1989, il rejoint son village, ses amis, ses envies. "Ce fut l'apprentissage avec Jean-Jacques Cologni, Klaus Perkovic le maître à jouer. Ils m'ont appris le rugby à XIII. J'ai côtoyé pendant 7 ans un noyau d'amis, Gilles Marquez, Pascal Fages, Joël Sautrice... Les Australiens qui habitaient Pia : Jaavuo, Coles, Fémia, Baxter... Je fais quatre finales avec Pia. On est
champion de France en 1995, avec Fred Serret, Jacques Pech. C'était mon village et quand tu gagnes un titre comme ça, c'est marqué pour la vie".
L'intermède Paris SG
"C'était la préhistoire de la Super League. On jouait le vendredi avec le PSG et le dimanche avec nos clubs. J'ai beaucoup appris en peu de temps. J'ai le souvenir du premier match en Super League en 1996, face à Sheffield, au stade Charléty, devant 18 000 spectateurs. C'était dur de jouer Wigan, Leeds, Warrington... et de passer du championnat de France à la Super League. C'était de la boucherie. Deux jours après on se retrouvait à Paris".
Les années Saint-Estève
Au sortir du PSG, Patrick Torreilles rejoint une AS St-Estève prête à moissonner, avec les Palisses, Abet, Wozniack.
Champion de France 1997, il réussit le doublé en 1998. "C'était un club référence, avec les Khedimi, Garcia, Chamorin, Pujol, Brown... J'ai fait ma dernière saison en 2002 l'année de la fusion avec l'UTC. J'avais 33 ans et ça commençait à devenir difficile, avec la concurrence de David Berthezène".
L'équipe de France
22 sélections en équipe de France et des souvenirs à la pelle, Patrick Torreilles traverse la planète avec la sélection nationale. "J'y suis passé à la bonne époque. J'ai le souvenir d'un match à Paramatta (NDLR : le 6 juillet 1994) contre l'Australie, un match à guichets fermés. On avait encaissé un sévère 58-0. Mais c'était un grand moment, car Mal Méninga faisait ses adieux et en Australie c'était un événement. Et il y a cette tournée en Nouvelle Zélande en 1995, à Palmerston, où on réussit le match nul (16-16). Quand tu vas dans ces pays, ça te vaccine au rugby à XIII". Patrick Torreilles participe à la Coupe du monde en 1995 en Grande-Bretagne.