Rugby à XIII (UTC) : "Il y a une rivalité avec Grésèque

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Rugby à XIII (UTC) : "Il y a une rivalité avec Grésèque"


Rétabli d’un coup aux côtes reçu dimanche dernier contre Toulouse, Laurent Frayssinous conduira l’attaque des Catalans, dimanche à 15h au stade Jean-Laffon, en huitième de finale de la Coupe de France, contre Pia. En face, il y aura un certain Maxime Grésèque…

Laurent, à Pia, voici quinze jours, étiez-vous particulièrement motivé à l’idée de retrouver en face Maxime Grésèque?


Bien sûr, puisqu’il était titulaire à l’ouverture du XIII de France lors des deux dernières rencontres livrées par celui-ci, contre la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Il existe donc une rivalité entre nous, mais sans plus dans la mesure où à ce poste il est rare de se retrouver à un contre un en match.

Un mot sur votre prestation, ce jour-là?
Honorable. Je fais partie d’un collectif, et comme en première mi-temps le pack de l’UTC a beaucoup avancé, cela m’a facilité les choses.

Et sur celle de Max Grésèque?
On a pu notamment apprécier ses qualités de vitesse sur l’essai qu’il a inscrit, presque en contre. Sinon, dans la mesure où les avants salanquais ont été soumis à un gros affrontement physique, il n’a pas eu la liberté de manœuvre souhaitée.

Avez-vous le sentiment que les Catalans vont tout écraser sur leur passage, cette saison?
Je ne sais pas, et à la limite cela m’importe peu. Simplement nous avons envie de travailler, avec un objectif en tête, être prêts au coup d’envoi de la Super League 2006.

Toulouse sera-t-il votre principal rival dans la course au titre?
Oui, comme Pia, Limoux et Saint-Gaudens.

Ne risquez-vous pas d’aborder ce deuxième derby d’affilée avec un excès de confiance?
Non, car il s’agit de la Coupe de France, et donc sur un match on peut tout perdre.
Pia sera un adversaire à prendre très au sérieux. C’est vrai que collectivement l’UTC paraît au dessus des autres formations, mais nous avons encore en mémoire notre déconvenue en finale du championnat, l’été dernier.

Préférez-vous personnellement évoluer au stade municipal de Saint-Estève, ou à Jean-Laffon?
A Jean-Laffon, car même si on m’a indiqué que les dimensions du terrain étaient similaires, je trouve celui de Perpignan plus large, en tout cas avec des tribunes plus éloignées de la pelouse. C’est une question d’optique.

Ressentez-vous la venue de Sean Rudder comme une menace pour vous, dans la perspective de la Super League?
Non, bien au contraire. Il peut évoluer aussi bien en troisième ligne qu’à l’ouverture, voire à d’autres postes, et la concurrence ne peut être que bénéfique pour un joueur désireux d’être au top de ses possibilités chaque dimanche. J’espère qu’elle me permettra de me préparer au mieux.

Avez-vous déjà songé à votre reconversion?
Oui, j’ai plusieurs objectifs liés à mon statut de joueur de haut niveau.
En fait, j’aimerai bien me tourner vers l’entraînement, et j’en ai déjà discuté, de manière agréable, avec le président Bernard Guasch.


Recueilli par Hervé Girette