midol / courrier des lecteurs (1)

(Tout le XIII français, ainsi que la LER).

Modérateur : Mod. Hexa

ligneres
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Message non lu par ligneres » 08 sept. 2004, 11:08

Quelqu'un connait-il cet amoureux du XIII sur le forum ?
Ca se situe oû Carmaux ?

El director
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Message non lu par El director » 08 sept. 2004, 11:12

a cote d'albi , un ancien fief quinziste :!:

Snot
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Message non lu par Snot » 08 sept. 2004, 11:17

Pas ancien du tout, ils sont toujours a fond sur le XV là bas, ils vivent dans leur glorieux passé de champion de france dans les années 50.

Pour l'anecdote c'est là que Jean Jaures est né.

El director
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Message non lu par El director » 08 sept. 2004, 11:26

j ai dit ancien :!:

SOPHIE
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Message non lu par SOPHIE » 08 sept. 2004, 11:34

La fondation de Carmaux, selon toute vraisemblance, remonte au Xème siècle. Cette agglomération, située actuellement sur les deux rives du Cérou, à 16 kilomètres d'Albi et 235 mètres d'altitude, devrait son nom au personnage romain CARAMANTIUS.

Le noyau de la population s'est formé probablement sur la rive gauche, avec trois quartiers principaux : le pont vieux et la vieille mairie, le Rajol, et le faubourg de la Tour avec le moulin du Cérou.

Dès 1229, la forteresse de Carmaux est un fief militaire de la baronnie de Monestiès; il relève des évêques d'Albi.
A cette époque, le charbon n'est pas encore la principale ressource du lieu : on y tisse surtout le chanvre, récolté sur les rives du Cérou dans ce qu'on appelle "lous cambous".

Dans les dénombrements du XVIème siècle, on relève notamment les HEBRARD, avec le titre de seigneurs de Carmoulx. Le premier blason de Carmaux, composé d'azur à trois rochers, posés 2 et 1, indique que le titre est repris ensuite par la famille de CIRON.

J.-B. de CIRON, conseiller puis président du Parlement de Toulouse, de 1674 à 1724, porte ainsi le titre de marquis de Carmaux et de Saint-Benoît. Cependant, en 1723, le mariage d' une des ses filles, avec François-Paul de SOLAGES fait entrer la terre de Carmaux, estimée alors à 250 000 livres, dans la maison de SOLAGES.

Sous le premier Empire, Carmaux n'est encore qu'un village, les seuls travaux importants étant financés par l'Etat......

Carmaux accueille aujourd'hui l'Ecole des Mines!

Snot
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Message non lu par Snot » 08 sept. 2004, 11:40

RENE a écrit :j ai dit ancien :!:
Oui et c'est une erreur, j'étais en classe avec pas mal de Carmausiens et ils sont à fond de XV et connaissent pour la plupart même pas le XIII. :cry:

billy
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MIDOL/ courrier des lecteurs

Message non lu par billy » 08 sept. 2004, 13:21

Cette SOPHIE.....quelle culture !
Aquitain et treiziste forcement j'ai un faible pour villeneuve peux tu me faire la meme demontration sur cette ville...

SOPHIE
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Message non lu par SOPHIE » 08 sept. 2004, 13:53

Comme je te sens impatient voilà:
Villeneuve sur Lot et ses pruneaux !
Villeneuve et notre CAPTAIN JEAN
En résumé

Insérée entre les collines vertes et boisées qui dominent la basse vallée du Lot, Villeneuve a une longue histoire, dont les premiers chapitres furent écrits par les romains sur le site de l'antique Excisum.

C'est en effet là, à un kilomètre de l'actuel centre ville, au carrefour de deux grandes voies de communication que fut érigé un premier noyau urbain comprenant camp de légionnaires, quartiers artisanaux, forum, curie, temples dont il nous reste quelques belles structures.


Au début du XIème siècle, une abbaye bénédictine s'installe sur les lieux et groupe autour d'elle un petit village de potiers et de paysans. Mais Villeneuve n'existe toujours pas.


Ce n'est qu'entre 1254 et 1263 que notre Bastide va voir le jour, de par la volonté d'Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis , qui va obtenir des moines d'Eysses la cession de terres nécessaires à la construction d'une ville nouvelle, nantie d'une charte de coutumes , ou privilèges, qui en 46 articles en définit sa vie sociale, économique et pénale.

Sa construction obéira à un plan bien défini adopté par toutes les bastides du Sud-Ouest de la France : un plan orthogonal organisé autour d'une place centrale, l'originalité de Villeneuve résidant dans sa position à cheval sur le Lot.

Cette situation privilégiait en fait , à l'époque, l'un des rares points de passage sur la rivière, et va l'amener à jouer un rôle stratégique dès les premiers épisodes de la guerre de Cent ans, lors des guerres de religion, ou encore lorsque la Reine Margot , avide de pouvoir, tenta de conquérir l'agenais en forçant en vain le passage de Villeneuve (1585). Son rôle de place de guerre prit fin avec les événements de la Fronde. Dans cette guerre civile qui déchira la France, Villeneuve prit le parti des Princes contre Mazarin. Le siège et la défaite qui s'ensuivit (elle fut l'une des dernières à capituler, 1653) lui coûta ses remparts, ses fossés. Aucun fait saillant ne vint plus troubler son histoire. La Révolution de 1789 n'y provoqua même aucun mouvement important et la ville resta «sagement révolutionnaire».

Sa révolution fut dès lors économique. Jusqu'au milieu du XIXème, la rivière fit la richesse de Villeneuve : toutes les marchandises étaient alors transportées par bateaux. D'Auvergne descendaient bois et fromages ; du Rouergue, le cuivre et le papier ; du Quercy, le blé, le vin et les fruits. Toutes ces denrées transitaient par Villeneuve qui, seule avec Cahors possédait une amorce de port de commerce. Les bateaux repartaient ensuite sur Bordeaux, puis de là vers les comptoirs français dans les îles.

Au XIXème siècle Villeneuve était surtout connue pour ses produits maraîchers et son commerce de la prune d'ente : petits pois, haricots verts, pruneaux partaient par trains entiers vers les grands marchés de Bordeaux et de Paris.

Aujourd'hui, la commune se tourne résolument vers l'avenir et entreprend une série de grands travaux d'embellissement et de restructuration de son centre ville : l'ancienne cale transformée en amphithéâtre est tournée vers la rivière , le nouveau Musée de Gajac, la restauration de la place Lafayette, place centrale de la bastide, autant de sites privilégiés pour un tourisme de qualité. Paul Guth qui y a longtemps vécu, ne la nommait-il pas «L'Athénes du Sud-Ouest» , ou encore «la station thermale du bonheur» ?

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Message non lu par afouafe » 08 sept. 2004, 14:07

Sophie, c'est le Jean Paul Olivier du treize !

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Message non lu par treiziste lombersois » 08 sept. 2004, 14:19

D'abord c'est carmausin con dit sinon c une ville miniere toute pourrie style liverpool mais 1000 fois plus petite ca fait 4 ans que j'y fait mes etudes peut etre deux ans de plus (bts) a part ca pour eux treiziste = bourrin idiots mais moi je voit que on ne se marche jamais sur la gueule (rocking) et on a jamais l'oreille arrachée a la califano et au fait les seuls truc bien qu'il y a a carmaux c'est apscal andrieux l'auteur de ce courrier des lecteurs et leurs stades qui est le batiment le mieux aprés intermarché de la ville. :?

X-TOF
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Message non lu par X-TOF » 08 sept. 2004, 14:56

si ils ont quelque chose de bien à Carmaux, ce sont leur 2 festivals (winter rock et summer rock).

par contre c'est vrai que la ville est d'une tristesse qui malheureusement s'explique par la fermeture des mines.

A faire là bas "Cap decouverte" qui se situe dans l'ancienne plus grande mine à ciel ouvert de France ou d'Europe : on faire du ski, de la luge, du kart en plein été.

X-TOF
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Message non lu par X-TOF » 08 sept. 2004, 15:00

c'est tres sympa avec la plage, le ski nautique etc etc

treiziste lombersois
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Message non lu par treiziste lombersois » 09 sept. 2004, 14:09

et be vous savez quoi c'est le plus grand trou financier qui ait jamais eu et en plus ca tien tout juste debout vous y etes deja allé? :D

X-TOF
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Message non lu par X-TOF » 09 sept. 2004, 14:11

c'est clair que ça fait bcp pour une ville comme Carmaux, que ce soit un gouffre financier ne m'etonne qu'a moitié

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