l avant match des ours

[edwin]

À la veille d'un match officiel en déplacement, qu'il soit pour le compte du championnat ou en coupe, l'entraîneur Gilles Dumas regroupe systématiquement ses troupes dans l'antre du rugby à XIII saint-gaudinois, au club house fétiche attenant au stade du Saudet. Les joueurs sont convoqués à 19 heures. Avec les assistants, le préparateur, tout ce qui est consort, l'équipe au grand complet se rassemble dans la pièce. Est-ce un bar, une salle festive, un musée ou une salle de classe ? Les murs sont couverts de cadres, de photos de joueurs illustres, d'équipes référence, de coupes, de fétiches, de trophées, de vieux objets qui rappellent les soixante ans d'un club, son vécu, son histoire. Dans le bureau adjacent, porte entrouverte, les trois coprésidents, présents, discutent.

Amitié
Quels qu'ils soient, les hommes revêtent tous la tenue bleue. Entre joueurs, l'amitié prime. Cela se sent. Des regards, des paroles, des étreintes. On est heureux de se retrouver, l'assemblée renifle le bien-être, le plaisir d'être ensemble, soudés. On se chahute un peu, les taquineries sont gentilles. Face au tableau noir, le maître prend la parole et on comprend que la leçon commence. Chacun se tait et écoute. Vidéos à l'appui, l'entraîneur diffuse sur l'écran des images choisies. L'étude porte sur le système du jeu de l'adversaire du lendemain.

Gilles Dumas décrit, prévient, met en garde, conseille, épluche les combinaisons. Il cite des noms, il appuie sur les points forts de l'adversaire, les hommes forts, les maillons faibles. Surtout les maillons faibles. Le coach sait de quoi il parle. Son expérience rassure. Il propose à ses hommes tout un chapelet de recommandations, de consignes collectives puis individuelles, en s'adressant nominativement aux intéressés. La feuille de match est enfin révélée. Elle comporte 17 joueurs. Ils sont tous là. Chacun sait ce que le groupe attend de lui. Puis, après la théorie, vient l'heure de la mise en pratique.

20 heures. Dehors, la nuit et la bruine ont recouvert la pelouse.

Les hommes bravent le froid et retrouvent sur la pelouse mouillée le contact du ballon. Sous la houlette de leur entraîneur secondé de ses assistants, la sélection répète, enchaîne, travaille les combinaisons suscitées.

En voiture !
Si, le jour J, le match est prévu à 19 heures à quelque deux cents kilomètres, le rendez-vous est donné au même lieu de rassemblement à 14 heures. La ponctualité est aussi la politesse des joueurs. Tous arrivent à l'heure, munis de gros sacs personnels. La pile de maillots bleus pliés posée au centre sur la table sent encore la lessive. Pour le coup, le déplacement est exceptionnellement proposé à plusieurs véhicules, deux minibus appuyés de quelques voitures particulières, mises à disposition par le sponsor Hyundaï. D'habitude, c'est un bus qui est affrété. En ce samedi de contestations sociales, la crainte que des «gilets jaunes» entravent le cheminement d'un autocar prédomine. On préfère multiplier les petits véhicules capables de se faufiler.

Sans doute pas la même ambiance à bord, dommage. Jean-Christophe Borlin distribue les places, constitue les équipages. Chacun rigole, s'emballe et emballe son sac.

Le cortège s'ébranle. C'est parti pour trois heures de route.

Reportage Brice Rehaut

[jpguadeloupe]

Merci Edwin de nous faire vivre comment fonctionne St Gaudens , Bravo !!

[PETER13]

jumping0044 Nous voici dans l'ambiance positive! Prêt pour la rencontre smile48

[edwin]

Bonsoir a vous de rien c est un plaisir
helas dimanche prochain je ne suis pas libre pour le suivi des rencontres a ASPET NI A ST GAUDENS

[dragonet]

Un article publié dans la dépêche !