Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
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- Darren Lockyer
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Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
https://www.la-croix.com/Sport/Le-rugby ... 1200996392
Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Jean-François Fournel , le 18/01/2019 à 15h53
Le rugby à XIII français est en pleine renaissance après des décennies difficiles vécues dans l’ombre de son grand frère à XV. Lequel traverse une mauvaise passe sur le plan sportif et celui de la santé des joueurs.
« Ne comptez pas sur moi pour me réjouir des difficultés du XV, nous sommes une grande famille, et la fédération de rugby à XIII n’entend pas capitaliser sur les accidents dramatiques intervenus chez nos collègues. » Refus catégorique de Marc Palanques, le président de la Fédération du XIII, de chercher à instrumentaliser les quatre décès survenus sur les pelouses du XV en moins d’un an.
Si lui ne peut décemment pas soulever la question, d’autres le font à sa place, comme Le Rugbynistère, site spécialisé dans le jeu de mains qui titrait mercredi 9 janvier sur le sujet : « Le rugby à XIII serait-il moins dangereux que le rugby à XV ? »
Sur le strict plan statistique, les accidents graves sont plus rares en XIII qu’en XV. Mais cette donnée doit être pondérée au regard des effectifs, plus nombreux à XV qu’à XIII. En termes de licenciés et de nombre d’événements, le XIII pèse dix fois moins lourd que le XV.
Le jeu des hommes à casquettes d’ouvrier
Rien n’étant simple dans une discipline où les ballons ne sont même pas ronds, on doit dire aussi que le XIII a été longtemps considéré comme plus rugueux que son cousin. Recrutant dans des couches plus populaires – on en parlait souvent comme du jeu des hommes à casquette d’ouvrier contre les messieurs à chapeau du XV –, le XIII tournait souvent à la bataille rangée entre chiffonniers.
À lire aussi
Avant la Coupe du monde, l’histoire brisée du rugby à XIII
« Attention, ça reste un sport de contact, poursuit Marc Palanques, lui-même solide gaillard et joueur de très haut niveau dans sa jeunesse. Mais on ne voit pas au XIII de gestes dangereux comme au XV. » Les règles ne le permettent pas, d’ailleurs. Le principe du tenu (une fois plaqué, un joueur doit être lâché par ses adversaires) élimine les phases les plus dangereuses du XV : ruck (grattage du ballon au sol), déblayage (expulsion par la force d’un adversaire de la mêlée ouverte), etc. Et l’absence de poussée en mêlée fermée diminue les risques d’accident aux cervicales pour les premières lignes.
Reste le grand principe de base commun à tous les rugbys, le plaquage. S’il est tout aussi sec au XIII qu’au XV, il est inspiré par une finalité différente qui le rend moins traumatisant. Il s’agit moins de faire reculer l’adversaire que de lui arracher le ballon des mains ou, au moins, de l’amener à le faire tomber devant lui et donc s’exposer à un « en-avant » sifflé par l’arbitre.
Les plaquages dangereux aux hanches ou à la poitrine du XV, basés sur la seule puissance physique, sont donc moins utilisés. Au XIII, ils tiennent plus du corps à corps debout que du lancer de poids lourds se fracassant à l’horizontale à toute vitesse sur le corps de l’adversaire, comme au XV.
Le redressement d’une fédération en faillite
Aurélien Cologni, le sélectionneur du XIII bleu, est l’homme de confiance et de terrain du président qui a secoué le cocotier, à son arrivée en 2016 pour diriger une fédération qui marchait sur la tête.
« Une de mes premières décisions a été de remercier l’entraîneur du XIII de France qui ne comprenait rien aux spécificités du jeu français, puisqu’il était… anglais, assène Marc Palanques, la fédération était en cessation de paiement, la masse salariale était disproportionnée, on a renégocié les contrats avec les sponsors, créé un partenariat avec la mairie du Barcarès (Pyrénées-Orientales) pour un centre d’hébergement pour l’équipe de France. »
Les décisions de cet ancien capitaine du XIII de France, reconverti après sa retraite sportive dans les affaires, n’ont pas fait plaisir à tout le monde. Mais elles ont produit très vite des résultats. Au-delà du retour à l’équilibre financier, l’essentiel était ne plus jamais revivre ce jour de 2015, lorsque le XIII de France avait encaissé la pire piquette de son histoire, 4-84 contre l’Angleterre.
Si la Coupe du monde 2017, sous la houlette d’Aurélien Cologni, a été décevante, les Coqs, surnom de la sélection nationale, volent de mieux en mieux. Ils sont champions d’Europe en titre et ont empilé les médailles dans plusieurs catégories : les Bleus sont champions du monde en rugby fauteuil, d’Europe chez les moins de 19 ans et chez les A. Avec en prime une qualification de la sélection A pour la prochaine Coupe du monde, en Angleterre en 2021.
Un championnat de France largement amateur
Cette fois, les ambitions seront de participer aux phases finales. Pour y parvenir, Aurélien Cologni s’appuie sur un groupe jeune, principalement constitué de joueurs évoluant dans les deux grands clubs professionnels français, les Dragons catalans (Perpignan) et le TO XIII (Toulouse), qui jouent, paradoxe supplémentaire du XIII, au sein du championnat… anglais.
Il existe un championnat de France, dit Élite 1, mais il est composé de clubs semi-pros évoluant dans des villes petites ou moyennes. L’objectif est de faire vivre un championnat pro dans les grandes villes des trois bassins de population treiziste : sud-ouest, sud-est et Rhône-Alpes. Cela passe d’abord par un bon résultat de l’équipe de France en 2021. Ce sera le meilleur argument pour aider les clubs locaux à convaincre les parents de leur confier leurs enfants. En toute sécurité.
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Vers le Mondial 2021
Vendredi 18 janvier devait sonner à 19 h 30 comme une revue d’effectifs en vue d’enrichir l’équipe de France de nouveaux talents pour la Coupe du monde 2021 de rugby à XIII. Le match dit « du président » (de la Fédération), prévu dans le stade Gilbert-Brutus de Perpignan, a été pensé comme une opération commerciale pour faire entrer de l’argent dans les caisses. Mais il devait surtout servir à voir à l’œuvre les meilleurs jeunes d’Élite 1, le championnat de première division amateur, contre les pros des Dragons catalans, le meilleur club professionnel français.
Jean-François Fournel
Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Jean-François Fournel , le 18/01/2019 à 15h53
Le rugby à XIII français est en pleine renaissance après des décennies difficiles vécues dans l’ombre de son grand frère à XV. Lequel traverse une mauvaise passe sur le plan sportif et celui de la santé des joueurs.
« Ne comptez pas sur moi pour me réjouir des difficultés du XV, nous sommes une grande famille, et la fédération de rugby à XIII n’entend pas capitaliser sur les accidents dramatiques intervenus chez nos collègues. » Refus catégorique de Marc Palanques, le président de la Fédération du XIII, de chercher à instrumentaliser les quatre décès survenus sur les pelouses du XV en moins d’un an.
Si lui ne peut décemment pas soulever la question, d’autres le font à sa place, comme Le Rugbynistère, site spécialisé dans le jeu de mains qui titrait mercredi 9 janvier sur le sujet : « Le rugby à XIII serait-il moins dangereux que le rugby à XV ? »
Sur le strict plan statistique, les accidents graves sont plus rares en XIII qu’en XV. Mais cette donnée doit être pondérée au regard des effectifs, plus nombreux à XV qu’à XIII. En termes de licenciés et de nombre d’événements, le XIII pèse dix fois moins lourd que le XV.
Le jeu des hommes à casquettes d’ouvrier
Rien n’étant simple dans une discipline où les ballons ne sont même pas ronds, on doit dire aussi que le XIII a été longtemps considéré comme plus rugueux que son cousin. Recrutant dans des couches plus populaires – on en parlait souvent comme du jeu des hommes à casquette d’ouvrier contre les messieurs à chapeau du XV –, le XIII tournait souvent à la bataille rangée entre chiffonniers.
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Reste le grand principe de base commun à tous les rugbys, le plaquage. S’il est tout aussi sec au XIII qu’au XV, il est inspiré par une finalité différente qui le rend moins traumatisant. Il s’agit moins de faire reculer l’adversaire que de lui arracher le ballon des mains ou, au moins, de l’amener à le faire tomber devant lui et donc s’exposer à un « en-avant » sifflé par l’arbitre.
Les plaquages dangereux aux hanches ou à la poitrine du XV, basés sur la seule puissance physique, sont donc moins utilisés. Au XIII, ils tiennent plus du corps à corps debout que du lancer de poids lourds se fracassant à l’horizontale à toute vitesse sur le corps de l’adversaire, comme au XV.
Le redressement d’une fédération en faillite
Aurélien Cologni, le sélectionneur du XIII bleu, est l’homme de confiance et de terrain du président qui a secoué le cocotier, à son arrivée en 2016 pour diriger une fédération qui marchait sur la tête.
« Une de mes premières décisions a été de remercier l’entraîneur du XIII de France qui ne comprenait rien aux spécificités du jeu français, puisqu’il était… anglais, assène Marc Palanques, la fédération était en cessation de paiement, la masse salariale était disproportionnée, on a renégocié les contrats avec les sponsors, créé un partenariat avec la mairie du Barcarès (Pyrénées-Orientales) pour un centre d’hébergement pour l’équipe de France. »
Les décisions de cet ancien capitaine du XIII de France, reconverti après sa retraite sportive dans les affaires, n’ont pas fait plaisir à tout le monde. Mais elles ont produit très vite des résultats. Au-delà du retour à l’équilibre financier, l’essentiel était ne plus jamais revivre ce jour de 2015, lorsque le XIII de France avait encaissé la pire piquette de son histoire, 4-84 contre l’Angleterre.
Si la Coupe du monde 2017, sous la houlette d’Aurélien Cologni, a été décevante, les Coqs, surnom de la sélection nationale, volent de mieux en mieux. Ils sont champions d’Europe en titre et ont empilé les médailles dans plusieurs catégories : les Bleus sont champions du monde en rugby fauteuil, d’Europe chez les moins de 19 ans et chez les A. Avec en prime une qualification de la sélection A pour la prochaine Coupe du monde, en Angleterre en 2021.
Un championnat de France largement amateur
Cette fois, les ambitions seront de participer aux phases finales. Pour y parvenir, Aurélien Cologni s’appuie sur un groupe jeune, principalement constitué de joueurs évoluant dans les deux grands clubs professionnels français, les Dragons catalans (Perpignan) et le TO XIII (Toulouse), qui jouent, paradoxe supplémentaire du XIII, au sein du championnat… anglais.
Il existe un championnat de France, dit Élite 1, mais il est composé de clubs semi-pros évoluant dans des villes petites ou moyennes. L’objectif est de faire vivre un championnat pro dans les grandes villes des trois bassins de population treiziste : sud-ouest, sud-est et Rhône-Alpes. Cela passe d’abord par un bon résultat de l’équipe de France en 2021. Ce sera le meilleur argument pour aider les clubs locaux à convaincre les parents de leur confier leurs enfants. En toute sécurité.
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Vers le Mondial 2021
Vendredi 18 janvier devait sonner à 19 h 30 comme une revue d’effectifs en vue d’enrichir l’équipe de France de nouveaux talents pour la Coupe du monde 2021 de rugby à XIII. Le match dit « du président » (de la Fédération), prévu dans le stade Gilbert-Brutus de Perpignan, a été pensé comme une opération commerciale pour faire entrer de l’argent dans les caisses. Mais il devait surtout servir à voir à l’œuvre les meilleurs jeunes d’Élite 1, le championnat de première division amateur, contre les pros des Dragons catalans, le meilleur club professionnel français.
Jean-François Fournel
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Il est incontestable qu'il y a un certain regain d'intérêt des médias pour le rugby à treize , à nous de savoir le capitaliser .
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- Darren Lockyer
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Très bel article de Jean-François Fournel, journaliste de La Croix sans parti pris j'espère que beaucoup de parents d'inscrire leurs enfants dans des clubs de XIII ! ....bob xiii a écrit : ↑19 janv. 2019, 07:34https://www.la-croix.com/Sport/Le-rugby ... 1200996392
Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Jean-François Fournel , le 18/01/2019 à 15h53
Le rugby à XIII français est en pleine renaissance après des décennies difficiles vécues dans l’ombre de son grand frère à XV. Lequel traverse une mauvaise passe sur le plan sportif et celui de la santé des joueurs.
« Ne comptez pas sur moi pour me réjouir des difficultés du XV, nous sommes une grande famille, et la fédération de rugby à XIII n’entend pas capitaliser sur les accidents dramatiques intervenus chez nos collègues. » Refus catégorique de Marc Palanques, le président de la Fédération du XIII, de chercher à instrumentaliser les quatre décès survenus sur les pelouses du XV en moins d’un an.
Si lui ne peut décemment pas soulever la question, d’autres le font à sa place, comme Le Rugbynistère, site spécialisé dans le jeu de mains qui titrait mercredi 9 janvier sur le sujet : « Le rugby à XIII serait-il moins dangereux que le rugby à XV ? »
Sur le strict plan statistique, les accidents graves sont plus rares en XIII qu’en XV. Mais cette donnée doit être pondérée au regard des effectifs, plus nombreux à XV qu’à XIII. En termes de licenciés et de nombre d’événements, le XIII pèse dix fois moins lourd que le XV.
Le jeu des hommes à casquettes d’ouvrier
Rien n’étant simple dans une discipline où les ballons ne sont même pas ronds, on doit dire aussi que le XIII a été longtemps considéré comme plus rugueux que son cousin. Recrutant dans des couches plus populaires – on en parlait souvent comme du jeu des hommes à casquette d’ouvrier contre les messieurs à chapeau du XV –, le XIII tournait souvent à la bataille rangée entre chiffonniers.
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Avant la Coupe du monde, l’histoire brisée du rugby à XIII
« Attention, ça reste un sport de contact, poursuit Marc Palanques, lui-même solide gaillard et joueur de très haut niveau dans sa jeunesse. Mais on ne voit pas au XIII de gestes dangereux comme au XV. » Les règles ne le permettent pas, d’ailleurs. Le principe du tenu (une fois plaqué, un joueur doit être lâché par ses adversaires) élimine les phases les plus dangereuses du XV : ruck (grattage du ballon au sol), déblayage (expulsion par la force d’un adversaire de la mêlée ouverte), etc. Et l’absence de poussée en mêlée fermée diminue les risques d’accident aux cervicales pour les premières lignes.
Reste le grand principe de base commun à tous les rugbys, le plaquage. S’il est tout aussi sec au XIII qu’au XV, il est inspiré par une finalité différente qui le rend moins traumatisant. Il s’agit moins de faire reculer l’adversaire que de lui arracher le ballon des mains ou, au moins, de l’amener à le faire tomber devant lui et donc s’exposer à un « en-avant » sifflé par l’arbitre.
Les plaquages dangereux aux hanches ou à la poitrine du XV, basés sur la seule puissance physique, sont donc moins utilisés. Au XIII, ils tiennent plus du corps à corps debout que du lancer de poids lourds se fracassant à l’horizontale à toute vitesse sur le corps de l’adversaire, comme au XV.
Le redressement d’une fédération en faillite
Aurélien Cologni, le sélectionneur du XIII bleu, est l’homme de confiance et de terrain du président qui a secoué le cocotier, à son arrivée en 2016 pour diriger une fédération qui marchait sur la tête.
« Une de mes premières décisions a été de remercier l’entraîneur du XIII de France qui ne comprenait rien aux spécificités du jeu français, puisqu’il était… anglais, assène Marc Palanques, la fédération était en cessation de paiement, la masse salariale était disproportionnée, on a renégocié les contrats avec les sponsors, créé un partenariat avec la mairie du Barcarès (Pyrénées-Orientales) pour un centre d’hébergement pour l’équipe de France. »
Les décisions de cet ancien capitaine du XIII de France, reconverti après sa retraite sportive dans les affaires, n’ont pas fait plaisir à tout le monde. Mais elles ont produit très vite des résultats. Au-delà du retour à l’équilibre financier, l’essentiel était ne plus jamais revivre ce jour de 2015, lorsque le XIII de France avait encaissé la pire piquette de son histoire, 4-84 contre l’Angleterre.
Si la Coupe du monde 2017, sous la houlette d’Aurélien Cologni, a été décevante, les Coqs, surnom de la sélection nationale, volent de mieux en mieux. Ils sont champions d’Europe en titre et ont empilé les médailles dans plusieurs catégories : les Bleus sont champions du monde en rugby fauteuil, d’Europe chez les moins de 19 ans et chez les A. Avec en prime une qualification de la sélection A pour la prochaine Coupe du monde, en Angleterre en 2021.
Un championnat de France largement amateur
Cette fois, les ambitions seront de participer aux phases finales. Pour y parvenir, Aurélien Cologni s’appuie sur un groupe jeune, principalement constitué de joueurs évoluant dans les deux grands clubs professionnels français, les Dragons catalans (Perpignan) et le TO XIII (Toulouse), qui jouent, paradoxe supplémentaire du XIII, au sein du championnat… anglais.
Il existe un championnat de France, dit Élite 1, mais il est composé de clubs semi-pros évoluant dans des villes petites ou moyennes. L’objectif est de faire vivre un championnat pro dans les grandes villes des trois bassins de population treiziste : sud-ouest, sud-est et Rhône-Alpes. Cela passe d’abord par un bon résultat de l’équipe de France en 2021. Ce sera le meilleur argument pour aider les clubs locaux à convaincre les parents de leur confier leurs enfants. En toute sécurité.
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Vendredi 18 janvier devait sonner à 19 h 30 comme une revue d’effectifs en vue d’enrichir l’équipe de France de nouveaux talents pour la Coupe du monde 2021 de rugby à XIII. Le match dit « du président » (de la Fédération), prévu dans le stade Gilbert-Brutus de Perpignan, a été pensé comme une opération commerciale pour faire entrer de l’argent dans les caisses. Mais il devait surtout servir à voir à l’œuvre les meilleurs jeunes d’Élite 1, le championnat de première division amateur, contre les pros des Dragons catalans, le meilleur club professionnel français.
Jean-François Fournel
XIII Amicalement .
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- Coach
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- Président
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Je vous trouve un peu durs avec l'Indep , qui même si il est loin d'être parfait , est quasiment le seul à parler régulièrement de nous (avec le Midol une page semaine). Dites moi quel journal est meilleur que lui que je puisse m'y abonner ? ;)
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- Coach
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Si tu trouves normal que ce journal, installé au coeur de la zone d'activité treiziste, fasse passer le rugby à treize en page régionale libre à toi. Perso, je trouve ça complètement anormal.
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- Président
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
En meme temps le tirage de l'independant ne doit pas etre extraordinaire aux dernieres nouvelles 50000 mais
quand est il vraiment?
quand est il vraiment?
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- Président
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Les journaux écrits sont en constante perte de vitesse et pour survivre , malheureusement , ils traitent les sujets , qui pense t'ils , intéressent le public le plus large possible . Inutile de remuer le couteau dans la plaie en parlant du public qui assiste à nos match d'élite ....... Commençons par attirer du monde au stade et les journalistes suivront .
Mais ne nous loupons pas encore une fois : l'avenir n'est plus la presse écrite mais internet et les réseaux sociaux sur lesquels le treize là est bien représenté .Il est d'ailleurs à noter que la Fédé possède enfin un site digne de ce nom et pas mal réactif . Par exemple ce jour tirage au sort des coupes à 13h et une heure après les résultats sont publiés . (On est bien loin de ce que nous avons connus dans le passé).
Mais ne nous loupons pas encore une fois : l'avenir n'est plus la presse écrite mais internet et les réseaux sociaux sur lesquels le treize là est bien représenté .Il est d'ailleurs à noter que la Fédé possède enfin un site digne de ce nom et pas mal réactif . Par exemple ce jour tirage au sort des coupes à 13h et une heure après les résultats sont publiés . (On est bien loin de ce que nous avons connus dans le passé).
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- Darren Lockyer
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Re: Le rugby à XIII joue la carte de la sécurité
Après 2021....peut être dayan