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par tom82 » 22 févr. 2016, 16:22
Nous parlons de l'époque Ferré, de l'époque Larrat, de l'époque Zalduendo.
Pour chaque période, nous émettons des critiques, parfois violentes, puis à posteriori, nous pouvons aussi trouver un peu de positif dans les bilans, des années après.
Et je pense que ce sera la même chose si une nouvelle équipe gagne les élections, il y aura un temps d'euphorie, puis de la déception et enfin de la colère et de la rancune, plus tard un peu d'indulgence.
Si on en cherche les raisons, il peut y avoir effectivement l'échec des dirigeants à nous faire décoller. Il y a aussi le fait que nos exigences sont trop importantes peut-être.
Mais il y a surement surtout le fait que globalement, nous nous trompons de route, systématiquement, parce qu'on veut s'inspirer de ceux, parmi les autres sports, qui ont du succès dans notre pays, en tous cas de ce que l'on peut en voir à la télévision, sans y apporter nos spécificités.
Nous n'avons pas de gros moyens, alors faisons avec et rationnalisons, tout en réfléchissant comment augmenter nos subsides.
Quant on parle d'un consultant à la fédération sur les sujets du marketing, cela me ferait hurler presque, pourquoi ne pas vouer l'argent dépensé pour ses honoraires à un véritable salarié, avec des primes d'objectif, fidéliser quelqu'un qui incarnerait vraiment notre sport, par les temps qui courent, il y a des candidats.
Quant on voit l'équipe de France avec un staff pléthorique ( c'est mon avis, je ne connais cependant pas les rétributions ) collectionner les déconvenues, on se dit que là aussi, il y a du gaspillage.
Tout simplement, nous devons nous demander comment faire mieux.
Aujourd'hui, pas mal de clubs d'élite semblent avoir compris, en faisant jouer beaucoup de jeunes, peut-être par obligation, mais cela paiera à long terme, davantage en tous cas que d'importer cinq ou six joueurs par saison pour un résultat immédiat.
Et le peu d'argent qu'il reste justement c'est à la formation qu'il doit aller, à la base, au renforcement du tissu de clubs entre nos territoires.
Je ne peux pas me résoudre à croire que des temps plus chanceux nous attendent en commençant par envisager le haut niveau, c'est prendre le problème à l'envers.
Le haut niveau doit effectivement devenir plus autonome dans sa gestion, avec une ler plus indépendante ( mais restant sous tutelle de la fédération ) mais la fédération en tant qu'entité doit se consacrer à la base, parce que chaque licence de plus est un peu d'argent en plus, un joueur de plus, un supporter de plus, une famille de plus impliquée dans le mouvement, des éventuels bénévoles, dirigeants.
Et la formation doit rapporter aux formateurs, la solidarité doit demeurer entre le petit et le plus grand, et c'est à la fédération de veiller à cette entente.
Si nous pensons que c'est la vitrine qui montre le succès d'une entreprise, c'est incomplet.
Il faut aussi voir qu'aujourd'hui, beaucoup de gens ne regardent plus le football, plus le 15, parce qu'ils ne supportent pas le sport-business, ils trouvent indécent le trop plein d'argent, peut être alors qu'à ceux là, nous pouvons nous adresser, qu'ils sont un potentiel nouveau public.
Je sais que cela en fera hurler certains, rire d'autres, mais j'aimerais bien lire un peu de cela dans un programme de candidats, ça changerait...