La télévision, sésame de la notoriété pour les petits sports
Modérateur : Mod. Hexa
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C'est tellement vrai que nous sommes un sport de "niche" que
pour le tournoi la perouse , les equipes francaises qui ont participés
on du payer pour pouvoir renconter les equipes australiennes .
des clubs comme PIA , on renoncait a la disputer cette coupe par
manque d'argent.
" LA NICHE EST TOMBE SUR LE CHIEN "
pour le tournoi la perouse , les equipes francaises qui ont participés
on du payer pour pouvoir renconter les equipes australiennes .
des clubs comme PIA , on renoncait a la disputer cette coupe par
manque d'argent.
" LA NICHE EST TOMBE SUR LE CHIEN "
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Vachement retors ces 15istes!!!!!notre merveilleux oiseau: CONCORDE = pas rentable = au rencart
mais pas question de le vendre à R. Bronson et à sa compagnie aérienne car
ils seraient capables de le faire vivre,
de s'en servir pour faire la promotion du RUGBY à 13.
maintenant que tu me le dis, je me demande si les Stukas en 40, c'étaient pas eux!? En effet c'est un zinc qui a été conçu en 38, en même temps
que Léo Lagrange allait voir les matches de XIII!!!!
:lol:
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Sur le même thème, un artcle de Libération :
Les «petits sports» veulent passer à la télé
Foot, cyclisme, tennis et rugby monopolisent l'antenne.
u menu de cet été concocté par France Télévisions, pas moins de 120 heures de Tour de France. De quoi rendre jalouses bien des fédérations sportives, très loin d'avoir autant les honneurs du petit écran que le cyclisme, le tennis, le rugby et évidemment le football. Des privilégiés qui, l'an passé, ont squatté 63% du temps d'antenne consacré aux sports sur les chaînes hertziennes, Canal+ incluse (contre 48% il y a dix ans). Et ce alors que ce quatuor ne représente qu'un quart des licenciés français environ...
Face à cette concentration grandissante, notamment au profit du foot (655 heures en 2001, soit près d'1h50 par jour, contre seulement 294 heures en 1991) (1), les petits sports ont de plus en plus de mal à se frayer un chemin. Même au sein du service public... Ainsi, en mai, lors des championnats du monde de tennis de table qui se sont déroulés à Paris, Gérard Velten, le président de la Fédération française, a dû faire des pieds et des mains pour intéresser les télévisions. Résultat : une heure d'images sur France 2, mais avant la finale. Et encore les télespectateurs durent-ils se contenter des meilleurs moments de la compétition. «C'était pourtant une occasion unique de faire découvrir notre sport, déplore Gérard Velten. On nous dit qu'on ne fait pas d'audience . Mais je me demande à quel moment ils la mesurent, puisqu'on ne nous donne pas notre chance dans de bonnes conditions. En fait, les chaînes passent ce qui marche à coup sûr. Je croyais que la mission du service public, c'était aussi de faire découvrir .»
Frilosité. De fait, si TF1 assume pleinement son choix de se consacrer essentiellement au foot et à la Formule 1, le service public est tenu par son cahier des charges de «traiter l'éventail le plus large possible » de sports, mais ce sans quota d'heures d'antenne. Si «101 disciplines ont été diffusées l'an passé », selon Frédéric Chevit, reponsable des sports de France Télévisions, elles n'ont pas toutes bénéficié du même temps d'antenne. Les sports dits «mineurs» sont traités dans des magazines comme Stade 2 et Tout le sport, et rarement retransmis en direct. «Notre but n'est pas de satisfaire tout le monde, explique Frédéric Chevit, mais de satisfaire un public nombreux. Dans les années 80, on ne se préoccupait pas de l'audience. On peut nous reprocher une certaine frilosité, mais on est dépendant de la publicité. Quand on a montré la finale du championnat de France de basket 2002, tout était réuni: deux bonnes équipes, une ambiance formidable, un match à suspense. On a fait 4 % de parts de marché...»
Jean-François Lamour, le ministre des Sports, ancien champion d'escrime, affirme être «particulièrement attaché» au dossier. Il dit aussi avoir récemment suggéré à Marc Tessier, président de France Télévisions, de réaliser de longs résumés ainsi que des directs lors des compétitions internationales de «petits sports». En attendant, les fédérations sportives s'évertuent à séduire les télévisions en dehors des Jeux olympiques. Elles assurent elles-mêmes les coûts de production. «Mais payer les frais techniques coûte très cher, explique Pierre Abric, président de la Fédération française d'escrime. Sans partenaires commerciaux, il n'y a donc pas de télévision. Mais, sans télévision, il n'y a pas de partenaires. C'est le serpent qui se mord la queue.»
Télégénique. Certains fédérations tentent de rendre leur sport plus télégénique. L'escrime a simplifié ses règles et modifié son calendrier pour ne plus être concurrencée par le Tour de France. Le volley-ball, lui, a répondu « au lobbying des télévisions japonaises et brésiliennes » selon le président de la Fédération française Jacques Shaw, notamment en comptabilisant les points marqués sur service adverse. Quant au tennis de table, il a carrément changé le diamètre de la balle afin de ralentir le jeu, et raccourci les sets à 11 points au lieu de 21. Comme le tennis l'avait fait à la fin des années 70 avec l'apparition du tie-break. Ce rajeunissement du ping-pong a en partie séduit Eurosport qui a diffusé une dizaine d'heures des derniers championnats du monde. « Ils ont su jouer le jeu de la dramaturgie », explique la filiale de TF1.
A Canal +, Bruno Poulain rappelle qu'à ses débuts, la chaîne diffusait entre dix et douze sports, contre sept aujourd'hui. C'est sa filiale Sport + qui a pris la relève, et de l'avis de tous, c'est sur le câble et le satellite que les « petits sports » ont un avenir. La route paraît donc toute tracée vu le peu de moyens de pression dont disposent les fédérations sur les grandes chaînes. «Même si, les soirs de déprime, raconte Gérard Velten, on rêve que les licenciés ne payent plus la redevance.».
MICHAËL HADJENBERG
Les «petits sports» veulent passer à la télé
Foot, cyclisme, tennis et rugby monopolisent l'antenne.
u menu de cet été concocté par France Télévisions, pas moins de 120 heures de Tour de France. De quoi rendre jalouses bien des fédérations sportives, très loin d'avoir autant les honneurs du petit écran que le cyclisme, le tennis, le rugby et évidemment le football. Des privilégiés qui, l'an passé, ont squatté 63% du temps d'antenne consacré aux sports sur les chaînes hertziennes, Canal+ incluse (contre 48% il y a dix ans). Et ce alors que ce quatuor ne représente qu'un quart des licenciés français environ...
Face à cette concentration grandissante, notamment au profit du foot (655 heures en 2001, soit près d'1h50 par jour, contre seulement 294 heures en 1991) (1), les petits sports ont de plus en plus de mal à se frayer un chemin. Même au sein du service public... Ainsi, en mai, lors des championnats du monde de tennis de table qui se sont déroulés à Paris, Gérard Velten, le président de la Fédération française, a dû faire des pieds et des mains pour intéresser les télévisions. Résultat : une heure d'images sur France 2, mais avant la finale. Et encore les télespectateurs durent-ils se contenter des meilleurs moments de la compétition. «C'était pourtant une occasion unique de faire découvrir notre sport, déplore Gérard Velten. On nous dit qu'on ne fait pas d'audience . Mais je me demande à quel moment ils la mesurent, puisqu'on ne nous donne pas notre chance dans de bonnes conditions. En fait, les chaînes passent ce qui marche à coup sûr. Je croyais que la mission du service public, c'était aussi de faire découvrir .»
Frilosité. De fait, si TF1 assume pleinement son choix de se consacrer essentiellement au foot et à la Formule 1, le service public est tenu par son cahier des charges de «traiter l'éventail le plus large possible » de sports, mais ce sans quota d'heures d'antenne. Si «101 disciplines ont été diffusées l'an passé », selon Frédéric Chevit, reponsable des sports de France Télévisions, elles n'ont pas toutes bénéficié du même temps d'antenne. Les sports dits «mineurs» sont traités dans des magazines comme Stade 2 et Tout le sport, et rarement retransmis en direct. «Notre but n'est pas de satisfaire tout le monde, explique Frédéric Chevit, mais de satisfaire un public nombreux. Dans les années 80, on ne se préoccupait pas de l'audience. On peut nous reprocher une certaine frilosité, mais on est dépendant de la publicité. Quand on a montré la finale du championnat de France de basket 2002, tout était réuni: deux bonnes équipes, une ambiance formidable, un match à suspense. On a fait 4 % de parts de marché...»
Jean-François Lamour, le ministre des Sports, ancien champion d'escrime, affirme être «particulièrement attaché» au dossier. Il dit aussi avoir récemment suggéré à Marc Tessier, président de France Télévisions, de réaliser de longs résumés ainsi que des directs lors des compétitions internationales de «petits sports». En attendant, les fédérations sportives s'évertuent à séduire les télévisions en dehors des Jeux olympiques. Elles assurent elles-mêmes les coûts de production. «Mais payer les frais techniques coûte très cher, explique Pierre Abric, président de la Fédération française d'escrime. Sans partenaires commerciaux, il n'y a donc pas de télévision. Mais, sans télévision, il n'y a pas de partenaires. C'est le serpent qui se mord la queue.»
Télégénique. Certains fédérations tentent de rendre leur sport plus télégénique. L'escrime a simplifié ses règles et modifié son calendrier pour ne plus être concurrencée par le Tour de France. Le volley-ball, lui, a répondu « au lobbying des télévisions japonaises et brésiliennes » selon le président de la Fédération française Jacques Shaw, notamment en comptabilisant les points marqués sur service adverse. Quant au tennis de table, il a carrément changé le diamètre de la balle afin de ralentir le jeu, et raccourci les sets à 11 points au lieu de 21. Comme le tennis l'avait fait à la fin des années 70 avec l'apparition du tie-break. Ce rajeunissement du ping-pong a en partie séduit Eurosport qui a diffusé une dizaine d'heures des derniers championnats du monde. « Ils ont su jouer le jeu de la dramaturgie », explique la filiale de TF1.
A Canal +, Bruno Poulain rappelle qu'à ses débuts, la chaîne diffusait entre dix et douze sports, contre sept aujourd'hui. C'est sa filiale Sport + qui a pris la relève, et de l'avis de tous, c'est sur le câble et le satellite que les « petits sports » ont un avenir. La route paraît donc toute tracée vu le peu de moyens de pression dont disposent les fédérations sur les grandes chaînes. «Même si, les soirs de déprime, raconte Gérard Velten, on rêve que les licenciés ne payent plus la redevance.».
MICHAËL HADJENBERG
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